Le 18 décembre
Notre arrivée à Luang Prabang s’est déroulée dans une certaine confusion. Le quai de débarquement était une simple passerelle. Nous pensions encore qu’il s’agissait d’une escale pour la dépose d’un passager.
Finalement, nous sommes tous descendus et un comité d’accueil était au rendez-vous mais cette fois avec une organisation en place. Le prix unique du ticket pour rejoindre le centre-ville était fixé à 20 000 TIK par personne.
Le premier constat est de reconnaitre qu’il y a beaucoup d’occidentaux, et plus particulièrement beaucoup de français.
Notre hôtel est un peu éloigné du centre-ville, il faudra deux tentatives à notre chauffeur de Tuk-Tuk pour trouver notre hôtel. Je dois avouer pour sa décharge, que je lui avais communiqué l’adresse d’un hôtel mais pas pour la bonne ville (erreur de fiche)…
Il s’agit de l’hôtel Ock Pop Tok Mékong Villa, le choix de cet hôtel a été influencé par d’une part l’action des propriétaires de reverser un certain pourcentage des gains dans le programme d’aide des femmes artisanes du textile au Laos (Village Weavers).
Une boutique Ock Pop Tok en centre-ville vend les produits réalisés par ce projet. Sinon, les chambres donnant sur le Mékong, possèdent un merveilleux et relaxant balcon. Le personnel est au petit soin et pour ne rien gâcher, un service de transport vers le centre ville est offert par l’établissement. Des vélos sont mis également gracieusement à la disposition des clients. En revanche, le transport du centre ville à l’hôtel en Tuk-Tuk oscillait entre 40 000 et 50 000 Kip.
Nous avons pu profiter du paysage composé de massifs montagneux qui enserrent la ville. Du fait que cette ville est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco l’architecture urbaine est particulièrement soignée de type traditionnelle laotienne avec des lègues architecturaux coloniaux.
Le coucher du soleil sur le Mont Phousi, la visite du palais Royal, du Vat de Mahathat, les grottes de Pak Ou (en bateau 90 000 Kip plus 20 000 Kip d’admission),
le marché de nuit et du matin (dès 7h00, rendez-vous des laotiens qui viennent s’approvisionner en produits alimentaires : fruits, légumes, viandes, …), ont été des moments d’émerveillements. Luang Praban sera t’elle sauvegarder son équilibre entre tourisme et tradition.
Le restaurant Tamarin restera une des meilleures tables de nos débats culinaires.
Nous n’avons pas eu le temps de faire les excursions, et ballade d’éléphants que de nombreuses agences proposaient.
Nous avons choisi de joindre Vientiane en bus. La somme de 150 000 Kip par personne était demandée pour près de 11 heures de route et avec un repas inclus. Là encore nous n’avons pas regretté ce choix. Le paysage était spectaculaire.
Nous devions avoir une entière confiance dans le chauffeur et dans le véhicule, car les routes étaient étroites et souvent en réfections. Le précipice était si proche par moment que nous n’osions regarder. Là encore nous avons traversé de nombreux village de montagne ou vivaient des familles dans un mode traditionnel. De nombreux enfants à pieds ou à vélos allant ou revenant de l’école utilisaient la même route et à chaque fois le chauffeur devait klaxonner pour les avertir. (J’ai eu une pensée pour les parents parisiens qui déposent en voiture devant l’école leurs enfants).