17 décembre –
Nous avions prévu de passer la nuit dans une Guest House, mais un malentendu sur mon nom et un prénom identique à réglé le sort de notre nuit dans c’est hôtel. Sans stress j’ai pu négocier une nuit dans un autre hôtel à quelques mètres du précédent. Le charme en moins nous avions néanmoins un lit.
On peut prendre un billet pour le trajet sur les « slow boat » un peu partout mais là encore vaut mieux réserver la veille. Nous avons fait le choix de réserver directement aux guichets sur le quai d’embarquement le matin même (la veille les guichets étaient exceptionnellement fermés).
Lors de la prise des billets vous pouvez demander des places « couples » l’un à côté de l’autre. Sinon, vous pouvez avoir deux numéros qui se suivent mais l’un derrière et l’autre devant.
Le moteur se trouvant plutôt vers la queue, vous pouvez là encore demander si possible de vous en éloigner.
Il existe plusieurs modèles de bateau ceux avec des sièges souples de style siège de vielle voiture et ceux en bois. Quand on connaît le nombre d’heures à passer sur ces sièges cela peut guider le choix.
Un autre petit truc qui me revient en mémoire et qui peut avoir son importance, c’est qu’il existe deux rangés principales de deux sièges chacune et en avant du bateau deux rangés de 10 places chacune. Si l’on tombe sur une bande de joyeux lurons, soit on s’insère dans le groupe ou alors on va connaitre un long moment de solitude.
Nos places étaient bien contiguës mais l’une derrière l’autre. Nous avons attendu que le bateau se remplisse pour effectuer les changements.
J’ai compté 88 personnes, le bateau allait naviguer à guichet fermé. Sur ces 88 passagers seuls 8 étaient des locaux.
La place cotée coque du bateau donne accès à une ouverture permettant de regarder le paysage et de prendre des photos. Nous n’avons pas eu de chance le premier jour car la pluie a fait son apparition dès le départ de l’embarcadère. De ce fait, l’équipage a déployé une bâche transparente mais pas assez pour prendre des photos.
J’avais oublié un détail important, le bateau est équipé de toilette mais toujours avec la même contrainte qu’à terre au Laos on ne doit pas mettre de papier à toilette et la chasse d’eau est remplacée par une action manuelle. Les toilette son équipée d’un grand récipient ou l’on doit le remplir d’eau. Une casserole en plastique est livrée avec afin de puiser l’eau et de l’utiliser comme chasse d’eau. Le papier à toilette qu’en a lui est déposé dans une poubelle prévue à cet effet.
Les paysages sur cette partie du voyage sont agréables mais assez monotones. Nous apercevons tout de même très souvent les villages et leurs habitants vivants des ressources du fleuve, telles que la pêche, la culture. Cette dernière est possible par le dépôt d’alluvions laissé à la descente du Mékong.
Je m’attendais à voir une économie fluviale plus importante, de ce fait nous avons croisé très peu de bateau cargo. Le bateau faisait parfois des arrêts soudains prêt d’une plage ou des rochers pour y déposer ou prendre des villageois.
A mis décembre la température approchait les 12 degrés, il est vraiment important de prévoir des vêtements chauds et un coupe-vent
Nous sommes arrivés à Pakbeng dans les environs de 19h. Cette ville n’a de vie économique que le passage journalier des bateaux et de leurs occupants. Dès notre arrivé une horde de locaux empressés, là de nous porter bagages moyennent paiement, là de nous loger dans le meilleur hôtel de la ville ou encore de nous proposer le meilleur diner.
Nous avions réservé une chambre toujours dans le style local, un bungalow entièrement réalisé en bambous.
Le départ pour le lendeman matin c’est déroulé sans problème. Nous étions prêts pour une deuxième journée de bateau sur le Mékong.
Les paysages sur ce trajet étaient plus contrastés et plus accidentés. Sur une berge nous avons même aperçu un éléphant s’épanouissant dans cette verdure.
A l’approche de Luang Praban, la nature et les décors verdoyants des montagnes et des roches surplombant le Mékong ont réveillé les photographes sommeillant ou alanguis par le roulis.
Finalement vers 18h30 nous sommes arrivés à Luang Praban.
En conclusion, deux jours de navigation sur le Mékong peuvent paraître trop longs. Pour ma part, je ne suis pas prêt d’oublier le fleuve, la nature bordant les rivages, les villages et leurs habitants dévoilant un instant leur mode de vie.